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LA PHOTO. Les rastas vont (enfin) avoir des cartes d'identité !

Le gouvernement éthiopien a annoncé qu'il allait remettre des cartes d'identité aux rastafari, garantissant la jouissance d'un certain nombre de droits aux membres de la secte messianique d'origine jamaïcaine qui se sont longtemps plaints d'être laissés pour compte sur leur «terre promise».
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Les Rastafari ont commencé à émigrer en Ethiopie dans les années 1950 après que l'empereur Hailé Sélassié, qu'ils considéraient comme leur messie, eut réservé 1.200 hectares de terres dans la ville de Shashamane, dans le sud de l'Ethiopie, aux descendants d'esclaves africains qui choisiraient de regagner le continent. La communauté s'est toutefois réduite après le renversement du Négus puis son assassinat dans les années 1970. Aujourd'hui, les rastafari de Shashamane ne se comptent plus que par centaines. Mais ils se plaignent de ne pas pouvoir posséder de terres, envoyer leurs enfants à l'université ou travailler parce qu'ils ne possèdent pas la nationalité éthiopienne. Mais beaucoup ont renoncé à leur pays d'origine en ne renouvelant pas leur passeport et se sont retrouvés apatrides. Le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Meles Alem, a expliqué à l'AFP que les rastafari auraient désormais droit à une carte d'identité leur permettant de résider et bénéficier de la plupart des droits des Ethiopiens, mais sans en avoir la nationalité. (Justine Boulo/AFP)

Les rastas en Ethiopie Les Rastafari ont commencé à émigrer en Ethiopie dans les années 1950 après que l'empereur Hailé Sélassié, qu'ils considéraient comme leur messie, eut réservé 1.200 hectares de terres dans la ville de Shashamane, dans le sud de l'Ethiopie, aux descendants d'esclaves africains qui choisiraient de regagner le continent. La communauté s'est toutefois réduite après le renversement du Négus puis son assassinat dans les années 1970. Aujourd'hui, les rastafari de Shashamane ne se comptent plus que par centaines. Mais ils se plaignent de ne pas pouvoir posséder de terres, envoyer leurs enfants à l'université ou travailler parce qu'ils ne possèdent pas la nationalité éthiopienne. Mais beaucoup ont renoncé à leur pays d'origine en ne renouvelant pas leur passeport et se sont retrouvés apatrides. Le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Meles Alem, a expliqué à l'AFP que les rastafari auraient désormais droit à une carte d'identité leur permettant de résider et bénéficier de la plupart des droits des Ethiopiens, mais sans en avoir la nationalité.

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