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En images Les mythiques Renault 4L et 2 CV Citroën toujours en piste à Madagascar

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min

Relégués à la casse ou entrés dans la légende en Europe, ces véhicules populaires après guerre en France arpentent toujours les raidillons de la capitale malgache et les routes de poussière de la Grande île. Au point d'en être presque devenus les emblèmes nationaux du Madagascar. 

Depuis les années 60, de nombreuses 2 CV et 4L ont été importées depuis l'Europe, et notamment depuis la France, l'ancienne puissance coloniale. Mais des modèles ont aussi été assemblées dans la Grande île jusque dans les années 80. La voiture emblématique française 4L a été produite entre 1961 et 1992 et jusqu'en 1994 en Slovénie. Increvables ou presque, plus pratiques qu’un 4X4, faciles à réparer, économiques en carburant, les mythiques 4L et 2CV ont toujours la cote à Madagascar malgré le manque de pièces détachées. Aucun chiffre n'est disponible, mais elles sont à coup sûr des milliers à circuler au quotidien à Madagascar, une île très pauvre de l'océan Indien.

La 4L blanche avec gyrophare, barrée du signe police, est stationnée à quelques mètres du palais présidentiel de style Renaissance d'Antananarivo. "Pas question de faire de course-poursuite avec, mais elle a l'avantage de ne pas beaucoup consommer", explique le policier qui la conduit. (MARCO LONGARI / AFP)
Dans le garage à ciel ouvert d'Elysée Rakotondrakolona , coincé entre un salon de "coiffure esthétique" et un marchand de beignets de rue, s'entassent uniquement des carcasses de 4L. (MARCO LONGARI / AFP)
Riri, chauffeur de taxi, répare lui_même sa voiture. Sur son enseigne, un N d'Antananarivo a pris la poudre d'escampette. Mais sa 4L, qui date de 1975, "c'est du costaud".  (MARCO LONGARI / AFP)
Ici, c'est le règne de la débrouille. "Je prends des pièces de Renault 5 pour le train avant des 4L", raconte Elysée Rakotondrakolona, dans un bleu de travail presque aussi vieux que ses modèles. (MARCO LONGARI / AFP)
Increvables ou presque, faciles à réparer, économiques en carburant: c'est la recette du succès de la 4L et de la 2 CV à Madagascar.  (MARCO LONGARI / AFP)
Les pièces originales se font toutefois de plus en plus rares. "Je suggère aux Français de reprendre la production des pièces détachées!", propose le garagiste.  (MARCO LONGARI / AFP)

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