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Ceuta : les jeunes mineurs marocains à l’assaut de l'Europe
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 16/05/2018 15:39
Mis à jour le 17/05/2018 16:41
Chaque jour à Ceuta, enclave espagnole au Maroc, des dizaines de jeunes mineurs se faufilent entre les grilles d'entrée du port pour tenter de s'accrocher sous un véhicule embarquant à bord d'un bateau pour Algésiras, dans le sud de l'Espagne, à une quarantaine de minutes. En 2016, 246 «mineurs non accompagnés» se trouvaient à Ceuta, 999 à Melilla, selon l'ONG Save the Children.
Ils sont des dizaines à tenter chaque d'essayer de rejoindre l'Europe
Pour les migrants venus d'Afrique subsaharienne ou du Maghreb, adultes et mineurs, qui veulent coûte que coûte gagner «l'eldorado européen» en traversant la Méditerranée, Ceuta est l'ultime étape.
(Fadel SENNA / AFP)
A 14 ans, Ismail se dit prêt à tout pour prendre un bateau pour l'Europe. En attendant, il erre aux abords du port de Ceuta, enclave espagnole au Maroc, à la rue, comme des dizaines de mineurs, pour la plupart marocains. (FADEL SENNA / AFP)
Le mineur a escaladé la clôture qui sépare ce bout de territoire européen du continent africain «avec le consentement de sa mère, qui prie pour qu'il passe en Europe».
(FADEL SENNA / AFP)
Les jeunes de moins de 18 ans espèrent bénéficier de la législation européenne qui prévoit des dispositifs d'accueil spéciaux pour les migrants mineurs isolés et limite les procédures d'expulsion.
(FADEL SENNA / AFP)
L'ONG Save the Children a récemment alerté sur «la vulnérabilité de ces garçons migrants, qui se retrouvent seuls dans les rues de Ceuta, exposés à tous types de dangers». En 2016, 246 «mineurs non accompagnés» se trouvaient à Ceuta, 999 à Melilla, selon l'ONG. (FADEL SENNA / AFP)
A Paris, des dizaines de jeunes Marocains sont devenus des enfants des rues, vivant de larcins et refusant toute prise en charge, suscitant des réactions de rejet et des complications administratives pour les autorités.
(FADEL SENNA / AFP)
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