Six mois de guerre contre Kadhafi
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Tout commence en février, dans l'est de la Libye : à Benghazi et Al Baïda, des mouvements sans précédent de protestation contre le régime sont organisés. Le 17, un appel à manifester contre Kadhafi est posté sur Facebook.
_ Ces premières manifestations sont violemment réprimées.-
Le 22 février, les ministres de la Justice Moustapha Abdeljalil et de l'Intérieur
Abdel Fatah Younès rejoignent la rébellion. Des dizaines de personnalités
politiques et militaires font de même. -
Entre le 23 et le 25 février, la zone allant de la frontière égyptienne jusqu'à Ajdabiya, comprenant Tobrouk et Benghazi, passe aux mains des insurgés. reportage dans Benghazi libérée
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Le 28 février : Après l'ONU et les Etats-Unis, l'Union européenne décide des sanctions contre le régime libyen.
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Le 10 mars, la France est le premier pays à reconnaitre le Conseil national de transition comme "le représentant légitime
du peuple libyen." -
Le 17 mars, le Conseil de sécurité des Nations Unies autorise un recours à la force contre les troupes pro-Kadhafi, pour protéger les civils.
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Le 18 mars, les pro-Kadhafi attaquent Benghazi, "capitale" des rebelles. La
coalition passe à l'offensive en bombardant les forces de Kadhafi qui se
replient vers l'Ouest. -
Le 19 mars, la France entre dans le conflit : à l'issue d'un un sommet des dirigeants occidentaux et arabes à Paris, premières frappes d'avions de chasse français sur un véhicule des forces pro-Kadhafi.
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Le 31 mars: l'Otan prend les commandes de l'opération "Protecteur
unifié". -
Le 13 avril, le Groupe de contact, pilote politique de l'intervention, reconnaît
le CNT et appelle au départ de Kadhafi. Dans l'est du pays, le front se stabilise
entre Brega et Ajdabiya. -
Le 20 avril: Après Londres, Paris et Rome envoient des conseillers militaires
auprès du CNT. L'Egypte et les Etats-Unis feront la même chose ensuite. -
Le 1er mai, un des fils et trois petits-enfants de Kadhafi sont tués par une frappe de l'Otan.
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Le 11 mai, après deux mois de combats, les rebelles prennent l'aéroport de Misrata, à l'est de la capitale.
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Le 1er juin, l'Otan décide de prolonger sa mission jusqu'à fin septembre.
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Le 7 juin, l'Otan pilonne Tripoli en plein jour.
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Le 18 juin: après trois mois de frappes, les députés français s'inquiètent d'un possible enlisement en Libye.
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Le 27 juin, la Cour pénale internationale lance un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre Kadhafi, son fils Seif al-Islam et le chef des renseignements Abdallah.
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Le 29 juin, la France reconnaît avoir parachuté des armes aux rebelles dans les
montagnes de Nefoussa (sud-ouest de Tripoli). -
Le 2 juillet, Kadhafi menace l'Europe.
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Le 15 juillet, le groupe de contact international sur la Libye reconnaît le CNT
comme "l'autorité gouvernementale légitime". -
Le 28 juillet : assassinat du général Younès, devenu chef d'état-major de la rébellion.
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Le 14 août, des sources concordantes font état de pourparlers secrets rebelles/représentants du régime à Djerba en
Tunisie. -
Le 18 août, le régime propose de nouveau un cessez-le-feu, tout en excluant un
départ de Kadhafi. Les rebelles contrôlent la raffinerie de Zawiyah, à l'ouest de
Tripoli. -
Le 19 août, les rebelles prennent la ville de Zliten, à l'est de Tripoli.
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Le 20 août, la rébellion lance en soirée l'offensive contre Tripoli. Mouammar
Kadhafi exhorte ses partisans à "marcher par millions" pour "libérer les villes
détruites". - Le 21 août, les rebelles progressent vers Tripoli. Des affrontements sont signalés dans certains quartiers de la capitale. Les rebelles
arrivent à atteindre le centre-ville, la place Verte, lieu de rassemblement
habituel des partisans de Kadhafi. Ce dernier lance un appel à "nettoyer" la capitale des
rebelles.
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