Dans le sud du Sénégal, 12 000 personnes se sont massées autour des galeries dans des conditions dantesques pour trouver quelques grammes d'or.
À Kharakhena au sud-est du Sénégal, il faut gravir la colline pour découvrir la mine. "Il y a des Burkinabé, des Guinéens, des Maliens, des Togolais, des Ivoiriens", explique Balla. Il y a quatre ans ils étaient 200, aujourd'hui ils sont 12 000 à espérer que leur vie change enfin grâce à quelques pépites d'or enfouies dans la montagne.
12 000 hommes en quête de fortune
Ici, tout est illégal, mais toléré et la plupart des tâches sont bien définies. Il faut remonter un à un des sacs de pierres. Un ventilateur permet à ceux qui creusent sous terre de pouvoir respirer. Le système est alimenté par un panneau solaire. Il y a plus de 600 puits presque collés les uns aux autres. Certains ont du s'arrêter de creuser. "On a arrêté, car en bas ça s'écroule, on va chercher du bois pour consolider les galeries", explique Madou, un mineur de fond malien. Des conditions de travail extrêmement dangereuses. La semaine dernière encore, un homme est mort asphyxié au fond d'un puits.
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