Feuilleton (2/5) : au Sénégal, sur les traces du thiéboudiène, un trésor national
Au Sénégal, dans l'ancienne capitale Saint-Louis, on cuisine le théboudiène depuis 1830 et on en transmet la recette de mère en fille.
Le feuilleton de cette semaine fait le tour du monde des saveurs. Et mardi 24 novembre, c'est le Sénégal qui est à l'honneur avec une spécialité traditionnelle, le thièboudiène. Un mot qui veut dire littéralement "du riz avec du poisson" en wolof, mais qui représente bien plus que cela dans la culture culinaire sénégalaise, où la recette se transmet d'une génération à l'autre. À Saint-Louis, ancienne capitale du pays, la ville se transforme en cuisine à ciel ouvert à l'heure du déjeuner. À l'ombre des ruelles, des femmes cuisinent le plat incontournable qu'est le thiéboudiène.
Demande de classement auprès de l'Unesco
"Ce plat n'a pas d'égal, je ne jure que par ça. J'en mange depuis que je suis né", confie un habitant de la ville, assiette à la main. "Le thiéboudiène c'est ici son histoire. Quiconque veut l'imiter devra s'inspirer de nous", clame une habitante de Saint-Louis. Ce plat a été cuisiné pour la première fois en 1830 pour le gouverneur de la ville. Tous y ont ensuite succombé. Dans ce pays de pêcheurs, l'ingrédient principal n'est jamais bien loin, et toujours frais. Le Sénégal a déposé une demande pour le classer patrimoine immatériel de l'Humanité auprès de l'Unesco.
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