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Vidéo Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege debout contre l'usage du viol comme arme de guerre

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Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 pour sa lutte contre les mutilations génitales commises sur les femmes de son pays. Brut a rencontré le médecin engagé congolais Denis Mukwege.
VIDEO. Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege debout contre l'usage du viol comme arme de guerre Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 pour sa lutte contre les mutilations génitales commises sur les femmes de son pays. Brut a rencontré le médecin engagé congolais Denis Mukwege. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 pour sa lutte contre les mutilations génitales commises sur les femmes de son pays. Brut a rencontré le médecin engagé congolais Denis Mukwege.

Elles sont 50 000. 50 000 victimes de mutilations génitales à avoir été opérées et soignées gratuitement dans l'hôpital de Panzi que le docteur Denis Mukwege a fondé en 1999 en RDC. Là-bas, ces violences sont utilisées comme arme de guerre alors que le pays est en proie à une guerre civile depuis plus de 20 ans. "Ces actes barbares qui se commettent sur le corps des femmes sont souvent des actes qui sont faits en public", précise le gynécologue. "En présence des enfants, des maris, en présence de toute la communauté avec un objectif : non seulement de détruire la victime mais également détruire toute sa communauté." De tels actes aboutissent ensuite à la "destruction du tissu social", explique Denis Mukwege.

Alerter la communauté internationale

Grâce à ce prix Nobel, le médecin entend désormais éradiquer ces pratiques en mobilisant la communauté internationale. Denis Mukwege pense notamment "que le fait de reconnaître cette souffrance apporte un espoir de voir que le monde peut non seulement envisager des réparations pour ces victimes mais également des réparations pour leur famille qui se trouvent discriminées, isolées et parfois rejetées." Denis Mukwege espère aujourd'hui qu'un maximum de pays "vont se mettre debout pour tracer cette ligne rouge contre l’usage du viol comme arme de guerre."

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