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LA PHOTO. Musique et chansons saluent les espoirs de paix au Soudan du Sud

Le 27 juin 2018, après trois jours de pourparlers à Khartoum, la capitale du Soudan voisin, les frères ennemis sud-soudanais (le président Kiir et son rival Riek Machar) ont signé un accord de cessez-le-feu «permanent». L'ONU avait appelé à trouver un «accord politique viable» sous peine de sanctions. Les signataires ont dansé de joie. Les citoyens espèrent une fin réelle de la guerre civile.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Et si cette fois était la bonne? Depuis le début de la guerre civile au Soudan du Sud en 2013, quand le président Kiir a accusé son ex-vice-président Riek Machar de fomenter un coup d'Etat, plusieurs accords de cessez-le-feu ont volé en éclats. Le conflit, débuté deux ans seulement après l'indépendance du Soudan du Sud, le plus jeune Etat de la planète, a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Selon la «Déclaration de Khartoum» du 27 juin 2018, dont l'AFP a obtenu une copie, les arrangements de cessez-le-feu prévoient notamment un désengagement militaire, l'ouverture de couloirs humanitaires et la libération des prisonniers de guerre et des détenus politiques. Le texte annonce par ailleurs que le Soudan du Sud réhabilite, avec la coopération (intéressée, NDLR) de Khartoum, les blocs de gisements de pétrole dans l'Etat d'Unity (nord du Soudan du Sud) dans le but de ramener la production à son ancien niveau. Avant la guerre, la production de pétrole représentait 98% des revenus du pays tout juste indépendant. Autre signe de l'optimisme ambiant: au cours des pourparlers de paix, le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé sa décision de rouvrir la frontière avec le Soudan du Sud et de reprendre le commerce frontalier entre les deux pays. 

	  (Mohamed Nureldin ABDALLAH / REUTERS)

Dans un jardin de Khartoum, des Soudanais du Sud encouragent la paix en musique Et si cette fois était la bonne? Depuis le début de la guerre civile au Soudan du Sud en 2013, quand le président Kiir a accusé son ex-vice-président Riek Machar de fomenter un coup d'Etat, plusieurs accords de cessez-le-feu ont volé en éclats. Le conflit, débuté deux ans seulement après l'indépendance du Soudan du Sud, le plus jeune Etat de la planète, a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Selon la «Déclaration de Khartoum» du 27 juin 2018, dont l'AFP a obtenu une copie, les arrangements de cessez-le-feu prévoient notamment un désengagement militaire, l'ouverture de couloirs humanitaires et la libération des prisonniers de guerre et des détenus politiques. Le texte annonce par ailleurs que le Soudan du Sud réhabilite, avec la coopération (intéressée, NDLR) de Khartoum, les blocs de gisements de pétrole dans l'Etat d'Unity (nord du Soudan du Sud) dans le but de ramener la production à son ancien niveau. Avant la guerre, la production de pétrole représentait 98% des revenus du pays tout juste indépendant. Autre signe de l'optimisme ambiant: au cours des pourparlers de paix, le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé sa décision de rouvrir la frontière avec le Soudan du Sud et de reprendre le commerce frontalier entre les deux pays.   

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