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LA PHOTO. Ethiopie: plus de 23.000 petits réfugiés sud-soudanais sans famille

Première émissaire de Donald Trump en Afrique sub-saharienne, Nikki Haley n'a pu réprimer un sentiment de révolte en visitant le camp de Nguenyyiel en Ethiopie. «Aucun être humain ne devrait subir la violence que ces êtres endurent», a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU face à des enfants réfugiés seuls et souffrant de malnutrition. Un constat physique et direct qui l'a visiblement émue.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Depuis 2013, l'afflux de réfugiés sud-soudanais chez leurs voisins éthiopiens est en constante augmentation à cause de la guerre civile et de la famine qui sévissent dans leur pays. Une situation que les Etats-Unis affirment ne plus pouvoir tolérer. Mme Haley, qui a rang de ministre dans l'administration américaine, a rappelé combien Washington avait aidé le Soudan du Sud à devenir indépendant en 2011, et combien les USA sont préoccupés par la spirale destructrice dans laquelle le pays est entraîné aujourd'hui. Rien ne semble pourtant pouvoir ramener la paix entre le chef du plus jeune Etat de la planète, Salva Kiir, de l'ethnie Dinka et son ancien vice-président Riek Machar, un Nuer. Une hostilité que les civils paient au prix fort. (Tiksa NEGERI / REUTERS)

La pesée des bébés à l'unique centre de santé du camp où vivent 86.000 personnes Depuis 2013, l'afflux de réfugiés sud-soudanais chez leurs voisins éthiopiens est en constante augmentation à cause de la guerre civile et de la famine qui sévissent dans leur pays. Une situation que les Etats-Unis affirment ne plus pouvoir tolérer. Mme Haley, qui a rang de ministre dans l'administration américaine, a rappelé combien Washington avait aidé le Soudan du Sud à devenir indépendant en 2011, et combien les USA sont préoccupés par la spirale destructrice dans laquelle le pays est entraîné aujourd'hui. Rien ne semble pourtant pouvoir ramener la paix entre le chef du plus jeune Etat de la planète, Salva Kiir, de l'ethnie Dinka et son ancien vice-président Riek Machar, un Nuer. Une hostilité que les civils paient au prix fort.

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