Cet article date de plus de six ans.
#8mars2018. Au Rwanda, les femmes sont majoritaires au Parlement
Alors que les femmes peinent encore à trouver leur place dans les parlements, le Rwanda fait figure d’exception. Avec plus de 61% de femmes à la chambre des députés, le pays est en tête du classement mondial.
Publié
Temps de lecture : 1min
(Article initialement publié le 6 mars 2015)
C’est une Assemblée à faire pâlir les défenseurs de la cause féminine. Sur les 80 sièges que compte le Parlement rwandais, 51 sont occupés par des femmes.
Les dernières élections législatives de 2013 n’ont fait que renforcer la place de la femme dans l’hémicycle.
Le Rwanda est depuis 2008 au premier rang du classement mondial de l’IPU (Union Interparlementaire) des femmes dans les parlements nationaux.
Un quota de 30%
Cette dominance féminine n’est pas arrivée par hasard. Depuis la fin du génocide de 1994, qui a fait 800.000 morts, le Rwanda a adopté une série de lois favorisant la parité.
La nouvelle Constitution adoptée en 2003 inscrit comme principe fondamental l’égalité hommes-femmes avec «l’attribution d’au moins 30% des postes aux femmes dans les instances de prise de décision de l’Etat». Le système électoral respecte ce quota et attribue 24 sièges à des femmes choisies, en théorie, sur des bases non partisanes, par des collèges et conseils aux niveaux local et national.
La parité, mais pas que...
Mais au-delà de ce système électoral spécifique, les femmes rwandaises ont pu s’imposer sans aucune aide. Lors du dernier scrutin, elles ont réussi à se faire entendre et ont conquis 27 des 53 sièges attribués au suffrage universel.
C’est une Assemblée à faire pâlir les défenseurs de la cause féminine. Sur les 80 sièges que compte le Parlement rwandais, 51 sont occupés par des femmes.
Les dernières élections législatives de 2013 n’ont fait que renforcer la place de la femme dans l’hémicycle.
Le Rwanda est depuis 2008 au premier rang du classement mondial de l’IPU (Union Interparlementaire) des femmes dans les parlements nationaux.
Un quota de 30%
Cette dominance féminine n’est pas arrivée par hasard. Depuis la fin du génocide de 1994, qui a fait 800.000 morts, le Rwanda a adopté une série de lois favorisant la parité.
La nouvelle Constitution adoptée en 2003 inscrit comme principe fondamental l’égalité hommes-femmes avec «l’attribution d’au moins 30% des postes aux femmes dans les instances de prise de décision de l’Etat». Le système électoral respecte ce quota et attribue 24 sièges à des femmes choisies, en théorie, sur des bases non partisanes, par des collèges et conseils aux niveaux local et national.
La parité, mais pas que...
Mais au-delà de ce système électoral spécifique, les femmes rwandaises ont pu s’imposer sans aucune aide. Lors du dernier scrutin, elles ont réussi à se faire entendre et ont conquis 27 des 53 sièges attribués au suffrage universel.
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