Paris ne confirme pas avoir tenté de libérer Michel Germaneau
"Cette opération est un succès de notre armée". Le gouvernement mauritanien se félicite de l'opération menée contre une des bases d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) située dans le Sahara. Six membres d'Aqmi ont été tués, "un important arsenal d'explosifs, d'armes et de munitions" a été saisi. Le raid "a permis de neutraliser
des terroristes qui voulaient nous faire du mal" a conclu un ministre mauritanien. Pas question donc de voir dans l'opération une tentative de faire libérer le Français Michel Germaneau, détenu au Mali par Aqmi depuis avril dernier.
Et Paris donne la même version de l'histoire. Dans un communiqué, le ministère de la Défense confirme que la France a participé à l'opération. Le groupe visé est bien "celui qui refuse de donner des preuves de vie et
d'engager le dialogue en vue de la libération" de Michel Germaneau. Mais le ministère n'en dit pas plus.
Pourtant, plusieurs médias espagnols avaient assuré que l'opération visait à libérer l'otage, et qu'elle a échoué.
Le Quai d'Orsay assure en tout cas "travailler sans relâche" à la libération de l'otage, un ancien ingénieur âgé de 78 ans parti au Niger pour le compte d'une petite association.
_ Les ravisseurs ont fixé un ultimatum : ils tueront leur otages s'ils obtiennent pas la libération de plusieurs de leurs compagnons avant le 26 juillet - dans trois jours.
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