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Otages : revendication incertaine d'Aqmi

Le ministère des Affaire étrangères reste très réservé sur l'authenticité des revendications présumées d'Aqmi, le groupe responsable de l'enlèvement des otages du site Areva d'Arlit, au Niger. La chaîne de télévision Al Arabia affirme qu'Aqmi exige l'abrogation de la loi sur le voile intégral en France et sept millions d'euros pour la libération des sept otages. _ Par ailleurs, l'inquiétude plane toujours sur le sort de Françoise Larribe, la seule femme otage.
Article rédigé par franceinfo
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Le Quai d'Orsay n' pas voulu confirmer l'authenticité des revendications qu'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) aurait lancé via la chaîne de télévision Al Arabia. Si elles étaient avérées, elles constitueraient une revendication officielle de l'enlèvement des sept otages, dont cinq Français, sur le site Areva d'Arlit, au Niger.

Selon la chaîne, donc, Aqmi aurait exigé l'abrogation de la loi sur l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics. Le groupe demanderait aussi un million d'euro par otage, soit sept au total. Al Arabia dit s'appuyer sur des sources bien informées, mais anonymes. Les premiers contacts entre Aqmi et la France se passeraient mal, en raison de l'énormité de ces exigences.

Le ministère des Affaires étrangères a accueilli ces informations avec méfiance, refusant de les commenter : “la discrétion est une condition indispensable à l'efficacité de notre action”, affirme un diplomate. Et le Quai d'Orsay lâche au passage le mot “rumeurs” .

Vraies ou pas, ces revendications font monter d'un cran la pression, car la seule femme du groupe d'otage, Françoise Larribe, serait dans un état de santé préoccupant. Souffrant d'un cancer, elle avait subi une chimiothérapie avant l'enlèvement. Selon un intermédiaire, qui dit avoir rencontré des émissaires des ravisseurs, elle ne peut pas rester longtemps sans soins.

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