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Niger : "Peut-être que le plus important est la prise d’otage des Nigériens eux-mêmes", avance Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur en Afrique

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Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur au Kenya, au Ghana et en RDC, économiste et expert à la fondation Jean-Jaurès, est présent sur le plateau du 19/20 info, mercredi 27 septembre. Il apporte son éclairage sur la situation au Niger.
Niger : "Peut-être que le plus important est la prise d’otage des Nigériens eux-mêmes", avance Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur en Afrique Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur au Kenya, au Ghana et en RDC, économiste et expert à la fondation Jean-Jaurès, est présent sur le plateau du 19/20 info, mercredi 27 septembre. Il apporte son éclairage sur la situation au Niger. (franceinfo)
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Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur au Kenya, au Ghana et en RDC, économiste et expert à la fondation Jean-Jaurès, est présent sur le plateau du 19/20 info, mercredi 27 septembre. Il apporte son éclairage sur la situation au Niger.

L’ambassadeur de France a été contraint de quitter le Niger, où la situation était devenue intenable. "Il était victime de mesures vexatoires particulièrement pénibles, y compris pour s’approvisionner en nourriture, lui et les services de l’ambassade. (…) Ça devenait absolument impossible", confie Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur en Afrique, qui salue son attitude "courageuse". "Il a joué le rôle du capitaine qui sombre, et qui reste jusqu’au bout", poursuit l’économiste. 

Des sanctions pèsent sur le Niger 

Pour Pierre Jacquemot, l’animosité pour la France affichée par les Nigériens est d’abord "un effet de loupe", qui est "loin de représenter le sentiment des 25 millions de Nigériens", ce dont il se dit "tout à fait convaincu". 

Il tient à amener la lumière sur "la prise d’otage des Nigériens eux-mêmes, qui vont se rendre compte de la situation dans laquelle ils sont à compter d’aujourd’hui." Tout d’abord, des sanctions pèsent sur le pays, "en particulier de la part du Nigéria" mais aussi des pays occidentaux, "par le truchement de la baisse ou de la suppression de l’aide internationale". Enfin, il s’inquiète de "l’insécurité qui va régner dans le pays" après la prise du pouvoir des militaires. 

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