Niger: Areva et Vinci évacuent tous leurs expatriés du nord du pays
L'évacuation des expatriés travaillant sur le site minier d'Arlit (1.000 km au nord-est de Niamey), où a eu lieu l'enlèvement, avait déjà été annoncée.
“La décision a été prise dans la journée de rapatrier aussi
sur Niamey les expatriés présents sur le site d'Imouraren”, future mine géante d'uranium à 80 km d'Arlit et cette évacuation “est en cours”, a indiqué hier soir une porte-parole d'Areva.
“Tous nos expatriés dans la zone du nord du Niger vont ainsi être rapatriés sur Niamey”, a-t-elle ajouté.
_ Un porte-parole de Vinci avait auparavant déclaré que tous ses
expatriés allaient quitter Arlit d'ici “la fin du week-end” pour regagner la capitale nigérienne, tandis que ceux présents sur le site d'Imouraren seraient aussi rapatriés sur Niamey dans un second temps.
Certains sont arrivés à Roissy ce matin.
Les ravisseurs et leurs otages au Mali
_ La France et les autorités nigériennes soupçonnent un groupe de la mouvance d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être lié à l'enlèvement. Le ministère français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner a toutefois affirmé hier matin qu'il n'y avait pour le moment aucune revendication ni demande de rançon.
_ L'enlèvement des cinq Français et des deux Africains intervient également à un moment où des combats opposant l'armée mauritanienne et des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se poursuivent “en territoire malien” à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou.
Mikaël Roparz, avec agences
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