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Michel Germaneau : Al-Qaïda au Maghreb islamique assure avoir négocié

Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droudkal, a affirmé avoir négocié avec Paris pour la libération de l'otage français Michel Germaneau avant l'opération qui a conduit à son exécution. Il le dit dans une vidéo diffusée sur un site islamique. Paris a toujours dit n'avoir jamais négocié.
Article rédigé par franceinfo
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“Honte à la France et à son président, qui a lancé son raid alors que des
négociations étaient en cours”, a affirmé le chef d'Aqmi dans ce message audio dont des extraits avaient déjà été diffusés le 25 juillet par la chaîne Al-Jazira pour annoncer l'exécution de l'humanitaire.

Les autorités françaises n'ont jamais fait état de négociations pour la
libération de l'otage. Ainsi, le 26 juillet, le ministre français de la Défense,
Hervé Morin, avait indiqué que Paris n'avait pas pu avoir “la moindre
discussion” avec les ravisseurs de Michel Germaneau. “Nous n'avons jamais eu de revendications précises. Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l'acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques”, avait précisé le ministre français.

Dans la version complète du message, le chef d'Aqmi a également confirmé que six membres de son groupe avaient été tués lors de l'opération lancée par l'armée mauritanienne contre des repères d'Aqmi dans le désert malien, avec le soutien logistique de la France qui voulait tenter de libérer l'otage.

Michel Germaneau était détenu par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien
Abdelhamid Abou Zeïd, décrit comme “violent et brutal”, qui avait déjà abattu, il y a 13 mois, un otage britannique, Edwin Dyer, enlevé six mois auparavant.

Trois Français sont encore otages à l'étranger depuis la fin 2009: un agent des renseignements en Somalie et deux journalistes en Afghanistan.

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