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Séisme au Maroc : le pays "a besoin de l’aide internationale", affirme Ismaël Hassouneh, bénévole au Secours populaire

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Samedi 9 septembre, au lendemain du séisme meurtrier au Maroc, le Secours populaire français a déjà débloqué 50 000 euros pour répondre à l’urgence dans le pays. Invité du 19/20 info, Ismaël Hassouneh, médecin et membre de l’association, estime que le pays "a besoin de l’aide internationale".
Séisme au Maroc : le Secours populaire a débloqué 50 000 euros Samedi 9 septembre, au lendemain du séisme meurtrier au Maroc, le Secours populaire français a déjà débloqué 50 000 euros pour répondre à l’urgence dans le pays. Invité du 19/20 info, Ismaël Hassouneh, médecin et membre de l’association, estime que le pays "a besoin de l’aide internationale". (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
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Samedi 9 septembre, au lendemain du séisme meurtrier au Maroc, le Secours populaire français a déjà débloqué 50 000 euros pour répondre à l’urgence dans le pays. Invité du 19/20 info, Ismaël Hassouneh, médecin et membre de l’association, estime que le pays "a besoin de l’aide internationale".

Invité du 19/20 info, samedi 9 septembre, au lendemain du séisme au Maroc, Ismaël Hassouneh, médecin et bénévole au Secours populaire en France, explique que "les tremblements de terre se ressemblent sur le plan psychologique". Il expose que les habitants, même indemnes, n’osent souvent pas regagner leur domicile "par peur des répliques du séisme". Pour l’heure, le Secours populaire a déjà débloqué 50 000 euros. "On a l’habitude de travailler avec nos partenaires sur le terrain. (…) Les gens ne veulent pas rentrer chez eux, donc ils ont besoin d’un abri. Ils ont besoin de produits de première nécessité et d’une prise en charge psychologique", détaille le médecin.

Une reconstruction coûteuse

Samedi soir, le Maroc n’a pas encore demandé l’aide internationale. "On l’a vécu avec la Turquie. (…) Au regard des dégâts, le Maroc a besoin de l’aide internationale directe ou indirecte. Il y a aussi le côté diplomatique et émotionnel. Ce n’est pas facile de refuser l’aide des pays qui veulent absolument être sur place et témoigner de leur solidarité", indique Ismaël Hassouneh, qui précise que "le Maroc n’a pas les moyens de faire face à ce genre de catastrophe dans la phase ultérieure". Il rappelle que la "reconstruction coûte excessivement cher" et que "l’argent n’est pas facile à trouver". 

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