Séisme au Maroc : des infrastructures pas aux normes ?
Le minaret de la mosquée de la place Jamaa El-Fna, la plus célèbre et touristique place de Marrakech, n’a pas résisté au tremblement de terre qui a frappé le Maroc, vendredi 8 septembre. Dans les rues de la médina, se trouvent des immeubles effondrés, des murs écroulés et des chambres éventrées. Ici, les constructions sont fragiles, en maçonnerie non-chaînée, disent les architectes. "Rien ne les relie entre elles, ce sont des éléments séparés, comme des morceaux de sucre qu’on mettrait les uns sur les autres", explique Boris Weliachew, architecte et ingénieur spécialiste des risques majeurs.
La crainte d’une réplique
Depuis le début des années 2000, le Maroc impose pourtant des normes parasismiques. "Le problème, c’est que ces constructions, en particulier, sont construites dans des modes constructifs qui ne sont pas soumis à ces règlements", précise l’architecte. La crainte est désormais que les bâtiments fragilisés s’écroulent ou qu’ils ne résistent pas à une réplique.
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