Cet article date de plus de cinq ans.

Le statut de Jérusalem provoque un coup de froid entre le Maroc et la Roumanie

Le président du Sénat roumain, Calin Popescu-Tariceanu, a dû annuler sa visite au Maroc prévue fin mars 2019. Il semble que la décision vienne du Maroc, qui a voulu ainsi marquer son mécontentement contre la décision de la Roumanie de déménager son ambassade en Israël à Jérusalem, dans les pas des Etats-Unis.

Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Dôme du Rocher, Jérusalem. (LORENZO DE SIMONE / LORENZO DE SIMONE / AFP)

"La visite officielle du président du Sénat, Calin Popescu-Tariceanu, dans le Royaume du Maroc, censée avoir lieu entre le 27 et le 31 mars 2019, a été reportée à la demande du Maroc pour une date ultérieure à déterminer", a annoncé le Sénat roumain, confirmant ainsi que c’est bien Rabat qui a pris cette décision. 

Objet de la polémique, la décision, annoncée le 24 mars dernier à Washington, du Premier ministre roumain Viorica Dancila, de transférer l’ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à Jérusalem.

Sputnik News précise que "selon un communiqué diffusé par le Palais royal", l’annulation de cette visite du président du Sénat roumain aurait été décidée "en solidarité avec Al-Qods" (nom de Jérusalem en arabe).

"Le Royaume du Maroc n’est pas le seul à avoir regretté cette décision roumaine de transfert de l’ambassade à Jérusalem. Le roi Abdallah II de Jordanie a annulé une visite officielle prévue en Roumanie. Ce dernier est d’ailleurs actuellement au Maroc. Et sa visite en Roumanie était prévue lundi dernier…", précise le site marocain Bladi.

Rappelons que le souverain marocain est président du comité Al-Qods, créé par l’Organisation de la conférence islamique (OCI).

Le roi du Maroc Mohammed VI (5e en partant de la gauche) se tient à côté de Mahmoud Abbas (quatrième en partant de la gauche) lors d'une réunion du comité Al-Qods à Marrakech en 2014. (FADEL SENNA / AFP)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.