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Vidéo Bamako soulagée après l'offensive française contre les islamistes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
Soulagement à Bamako ( Gérard Grizbec, Frédéric Ranc et Sylvain Barral)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les habitants sont rassurés de voir l'armée française intervenir au Mali aux côtés de des troupes maliennes et africaines pour repousser les islamistes.

"Bamako semble apaisée", raconte l'envoyé spécial de France 2 Gérard Grizbec, samedi 12 janvier. Dans la capitale du Mali, "les craintes de ces derniers jours n'ont pas disparu" mais "la vie a repris ses droits". La veille, l'armée malienne a lancé avec le soutien de la France et de plusieurs pays africains une contre-offensive dans le centre du Mali, pour repousser l'avancée des islamistes vers le sud. Et la progression des islamistes, qui contrôlent depuis neuf mois le nord du Mali, a été "stoppée", a affirmé à l'AFP une source militaire malienne, selon laquelle la contre-offensive gouvernementale, forte du soutien international, se poursuit.

A la manœuvre diplomatique depuis des mois sur le dossier malien, tout en assurant qu'il n'engagerait pas de troupes au sol ni même de pilotes de bombardiers, Paris s'est décidé à entrer en action en raison d'une avancée vers le sud et Bamako des groupes qui contrôlent le nord du pays depuis l'été. Cette décision de la France d'engager ses militaires au Mali a été saluée par ses partenaires occidentaux et africains. 

La France compte quelque 6 000 ressortissants dans la région de la capitale malienne. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé samedi que des unités françaises étaient déployées à Bamako, capitale du Mali, depuis la veille au soir en particulier pour "assurer la sécurité de nos ressortissants". "Ordre a été donné de déployer de premières unités françaises à Bamako dès hier soir pour contribuer à la protection de Bamako et pour assurer la sécurité de nos ressortissants. Leur renforcement est en cours, et le dispositif devrait rapidement comporter plusieurs compagnies. Ce sont donc quelques centaines de soldats français qui sont engagés", a dit le ministre.

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