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Vidéo "A 72 ans, on ne peut pas endurer ce genre de souffrances", réagit le fils de l'otage Sophie Pétronin

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Otage française au Sahel : une preuve de vie
Otage française au Sahel : une preuve de vie Otage française au Sahel : une preuve de vie (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Cette humanitaire a été enlevée en décembre 2016 dans le nord du Mali. Elle apparaît aux côtés de cinq autres otages, dans une vidéo diffusée par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", une organisation terroriste liée à Al-Qaïda.

Son fils est extrêmement inquiet. Sa mère, Sophie Pétronin a été enlevée le 24 décembre 2016 au Mali. Agée de 72 ans, cette humanitaire française apparaît aux côtés de cinq autres otages, dans une vidéo de 16 minutes, diffusée samedi 1er juillet. Avant d'être kidnappée à Gao, cette médecin venait en aide aux enfants mal nourris au Mali depuis près de quinze ans. Dans cette vidéo, elle dit avoir des problèmes de santé et demande de l'aide au président Emmanuel Macron.

"Elle ne peut pas rester en captivité"

Le document, non daté, a été publié via la messagerie sur internet Telegram par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, une organisation jihadiste affiliée à Al-Qaïda. Les proches de Sophié Pétronin sont inquiets. "Elle ne peut pas rester en captivité pendant cinq ans, ce n'est pas possible, ce n'est pas envisageable, réagit son fils Sébastien Chadaud-Pétronin, interrogé par France 2. A 72 ans, on ne peut pas endurer ce genre de souffrances."

"Il faut qu'on avance rapidement, il faut qu'on essaie de la sortir de là rapidement, sinon on va au-devant de problèmes plus graves", ajoute sur franceinfo Sébastien Pétronin, joint par France Bleu Drôme Ardèche. Son état de santé est "une raison de plus d'essayer d'avancer rapidement sur cette affaire", presse-t-il.

"On a lancé un appel il y a 48 heures au Quai d'Orsay, avant la diffusion de cette vidéo, une énième perche pour qu'ils nous donnent la possibilité de nous exprimer et de livrer toutes les informations qu'on a, et décider d'une marche à suivre", déclare Sébastien Pétronin. "Jusqu'à aujourd'hui on était dans l'attente", regrette le fils de l'otage.

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