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Mali : dix rebelles et neuf militaires tués lors de combats dans le centre du pays

Les combats se sont déroulés, mercredi, et ont fait aussi une vingtaine de blessés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats maliens courrent pour se mettre à couvert à Gao, le 21 février 2013. (FREDERIC LAFARGUE / AFP)

Au Mali, les combats opposant la rébellion touarègue à l'armée malienne, à Léré (centre), ont été très violents, mercredi 29 avril. Dix personnes ont été tuées parmi les rebelles et neuf chez les militaires, ainsi qu'une vingtaine de blessés au total, a annoncé le ministère de la Défense.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministère a affirmé que le bilan provisoire de ces affrontements à Léré, près de la frontière mauritanienne, s'élève pour l'armée à "neuf morts, six blessés, six otages" (prisonniers) et "côté ennemi" à "dix morts et seize blessés". Le ministère, qui impute l'attaque au "MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion à dominante touareg) et ses alliés", a assuré que Léré était "sous contrôle" de l'armée jeudi.

Dissensions parmi les touaregs

"L'attaque des groupes rebelles à Léré a été repoussée par l'armée malienne qui contrôle entièrement la ville, a déclaré une source militaire africaine au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma). Les rebelles ont été obligés de quitter l'entrée sud-ouest de la ville où ils étaient. L'unité méhariste de l'armée malienne contrôle la ville." Deux habitants de la localité, dont un élu, ont confirmé l'information.

Auparavant, deux membres de la garde nationale, ainsi qu'un enfant, avaient été tués plus au nord-est, à Goundam, par des assaillants lors d'une attaque surprise contre le camp de cette composante de l'armée. L'attaque, non revendiquée, a été imputée par l'ONU et le gouvernement malien à la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion à dominante touarègue). La CMA avait prévenu qu'il ne lui restait "d'autre choix que celui d'user de son droit à l'exercice de la légitime défense" après la prise lundi par des groupes pro-Bamako de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.

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