Le 8 octobre 2020 à Bamako (Mali), quelques heures après avoir retrouvé sa liberté, Sophie Pétronin annonçait déjà ce qu’elle comptait faire par la suite : retourner au Mali. Dès le mois de mars 2021, elle est parvenue à convaincre son fils de la ramener dans le pays. Partis de Suisse, ils ont rejoint le Sénégal et, sans visa pour le Mali, ils ont passé la frontière illégalement en bus puis en moto-taxi jusqu’à Bamako. Les autorités maliennes ont émis un avis de recherche sans donner, pour l’heure, plus d’explications.Un retour déploré par les autorités françaisesPorte-parole du gouvernement Gabriel Attal dénonce une "forme d’irresponsabilité vis-à-vis de sa sécurité à elle mais aussi vis-à-vis de la sécurité de nos militaires." En octobre 2020, sa libération avait eu lieu après d’âpres négociations avec Al-Qaïda, entraînant également la libération de 200 djihadistes. De son côté, l’ex-otage ne comprend pas ces critiques. "Je n’embête personne et personne ne m’embête", affirme-t-elle. Elle a vécu 25 ans au Mali et souhaitait notamment retrouver sa fille qu’elle a adoptée, âgée aujourd’hui de 19 ans.