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Le Mali tente de rassurer la France après l'arrêt des opérations militaires conjointes

Paris exige de Bamako des garanties sur le retour des civils au pouvoir, après deux coups d'Etat de l'armée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Choguel Kokalla Maïga, pressenti pour devenir le Premier ministre de la transition malienne, lors d'une conférence de presse le 28 mai 2021 à Bamako (Mali). (MICHELE CATTANI / AFP)

Choguel Kokalla Maïga, pressenti pour devenir le Premier ministre de la transition malienne sous présidence militaire, a assuré vendredi 4 juin que son pays tiendrait ses engagements internationaux. Cette prise de parole fait suite à la décision française de suspendre la coopération militaire, prise jeudi.

Le Mali, un pays crucial pour la stabilité du Sahel, vient d'être le théâtre d'un deuxième coup de force en neuf mois de la part d'Assimi Goïta et des colonels. La France réclame des garanties qu'un Premier ministre civil sera nommé et que des élections auront bien lieu en février 2022 en vue d'un retour des civils au pouvoir. 

"Intérêts fondamentaux du peuple malien"

Choguel Kokalla Maïga, un vétéran de la politique, tient la corde pour être nommé par le colonel Assimi Goïta Premier ministre d'un gouvernement censé préparer le retour au pouvoir des civils dans neuf mois. Il pourrait être désigné après l'investiture du colonel Assimi Goïta aux fonctions de président, prévue pour lundi.

"Nous respecterons nos engagements internationaux qui ne sont pas contraires aux intérêts fondamentaux du peuple malien", a-t-il dit, tout en ajoutant, lors d'un rassemblement à Bamako, qu'"il n'y a pas d'engagements internationaux connus de tous qui soient fondamentalement contre les intérêts du Mali".

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