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La musique s'est tue à Bamako, la capitale malienne

Au Mali, le coup d'Etat du 22 mars 2012 et la guerre au Nord entre des rebelles touaregs appuyés par des factions islamistes et le pouvoir, ont divisé la scène musicale et perturbé les artistes. La diversité culturelle est menacée par les violences.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Beaucoup de musiciens réduits au silence au Mali par manque d'électricité, notamment, pour faire tourner les studios. (FTV)

Barou Daillo, l'Ivoirien Tiken Jah Fakoli ou Afel Boukoum qui a joué avec Ali Farka Touré...  certains musiciens prônent le dialogue, d'autres ne peuvent que constater qu'avec le conflit, la vie s'est arrêtée en même temps que la musique.

Un mois après le début de la crise, l'insécurité règne dans trois régions administratives du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, désormais sous domination de plusieurs groupes armées. Ces derniers ont profité du coup d'Etat pour accélérer une offensive lancée à la mi-janvier, coupant de fait le Mali en deux.

D'après divers témoignages, la situation est alarmante pour les populations prises au piège dans le nord du Mali, où ont eu lieu des pillages, saccages et des violations des droits de l'Homme dont des viols. Un rapport onusien a estimé que la crise a fait en trois mois plus de 268.000 déplacés et réfugiés.

 

La crise malienne a perturbé la scène musicale

 

 

AFP, le 15 avril 2012

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