: Vidéo Afrique : la ligne Hollande
Une intervention en Centrafrique, moins d'un an après le Mali. Le président se défend de vouloir faire de la France "le gendarme de l'Afrique".
L'année s'achève comme elle a commencé. Par l'Afrique. Hier au Mali pour briser une machine terroriste et rétablir l'intégrité territoriale d'un Etat reconnu sur la scène internationale. Aujourd'hui, une intervention en Centrafrique, qui met la France dans une position délicate.
De toutes les puissances occidentales, Paris est le meilleur connaisseur de l'Afrique. La France ne s'en est jamais vraiment éloignée. "A partir du moment où la France est la seule puissance occidentale à avoir des bases militaires sur le continent africain [et] tant qu'il y [en] a, c'est la France qui sera en première ligne", affirme Antoine Glaser, journaliste spécialiste de l'Afrique. Par ailleurs, "comme il n'y a pas encore de relais avec des forces interafricaines suffisamment aguerries pour se substituer à la France, c'est [elle] qui reste en première ligne... et souvent seule".
François Hollande a montré que, mandatée par les Nations unies, la France pouvait intervenir sans être accusée d'avoir des intentions néocolonialistes. Au Mali ou en Centrafrique, Paris agit dans l'urgence pour éteindre des incendies. François Hollande y a gagné un surcroît de prestige. Quant à la France, elle retrouvera peut-être ainsi son influence passée sur les marchés africains en pleine croissance.
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