Coup d'État au Mali : le président forcé à la démission
Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien, a été contraint de démissionner. Le pouvoir est désormais aux mains des militaires qui ont annoncé vouloir organiser des élections générales.
Les militaires sont allés l'arrêter chez lui à Bamako, au Mali. Quelques heures plus tard, en pleine nuit à la télévision publique, le Président Ibrahim Boubacar Keïta démissionne après sept ans au pouvoir. "Je souhaite qu'aucun sang ne soit versé pour mon maintien aux affaires", a-t-il affirmé. Tout a basculé en une journée. Mardi 18 août, au matin, une mutinerie éclate dans la base militaire de Kati, à 15 kilomètres au nord de Bamako.
Les organisateurs du coup d'État se disent alliés à la force Barkhane
Des convois militaires armés prennent alors la direction de la capitale où la foule rassemblée dans le centre-ville les accueille en libérateurs. "Le Mali entier a été libéré aujourd'hui par une force républicaine", assure un homme. Au lendemain de la démission de Boubacar Keïta, les organisateurs du coup d'État militaire affirment rester les alliés de la force Barkhane déployée par la France au Sahel.
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