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La France en première ligne au Mali depuis l'opération Serval
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Jamais la capitale malienne n'avait ainsi été frappée en plein coeur. Cet attentat au Mali intervient deux ans après le début de l'opération Serval au Mali.
On sait que la France est depuis plusieurs mois en première ligne au Mali avec les opérations Serval puis Barkhane.
Hier soir, c'est un lieu hautement prisé des expatriés qui a ainsi été pris pour cible. "Je pense que c'est un attentat avant tout anti-occidental", explique Antoine Glaser, journaliste, spécialiste de l'Afrique au micro de France 2.
"C'est une vraie provocation de la part des jihadistes. Montrer qu'ils peuvent toucher des Occidentaux à Bamako".
Les jihadistes toujours actifs
Les 3 000 hommes de la nouvelle opération Barkhane ratissent le désert et tentent de limiter le retour des islamistes.
Gao, Tombouctou, Kidal ont été reprises. Aujourd'hui, il reste 3 000 militaires français, basés à Tessalit et à Gao. Leur mission : appuyer la force de l'ONU et empêcher les jihadistes de reconstituer de nouveaux sanctuaires. Une tâche très difficile car ils sont toujours actif.
Cette attentat intervient au moment de négociations entre les rebelles touaregs et les autorités. L'attentat n'a toujours pas été revendiqué.
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