Attentat à Bamako : le pays instable malgré l'intervention française en 2012
Cet attentat au Mali intervient deux ans après le début de l'opération Serval au Mali. C'est la première fois qu'un attentat est perpétré au sein même de la capitale.
2012, le Nord Mali est aux mains des groupes jihadistes. Gao, Tombouctou, Kidal vivent dans la terreur. Les populations subissent humiliation et destruction.
L'alliance entre les touaregs rebelles et les islamistes tourne à l'avantage de ces derniers.
Face aux menaces qui pèsent sur la capitale, la France déclenche en janvier 2012 l'opération Serval pour contenir dans un premier temps les jihadistes puis les repousser. Les Maliens sont en liesse. Les principales villes sont libérées et la traque des terroristes s'opère encore plus au Nord.
Les 3 000 hommes de la nouvelle opération Barkhane ratissent le désert et tentent de limiter le retour des islamistes.
Toujours pas de revendication
Vendredi, pour la première fois, c'est la capitale, Bamako, qui a été touchée. "Le modus operandi est celui plutôt des salafistes. Là, c'est un acte isolé mais peut-être en lien avec des groupes", explique Pierre Boiley, historien, spécialiste du Mali.
Cet attentat intervient au moment de négociations entre les rebelles touaregs et les autorités. L'attentat n'a toujours pas été revendiqué.
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