: Vidéo Journée mondiale contre le travail des enfants
L'Organisation internationale du Travail (OIT) s'engage à le faire disparaître en 2025. Mais dans certains pays, comme au Malawi, c'est un rituel culturel.
L’Organisation internationale du Travail (OIT) célèbre ses cent ans. 100 ans, dit-elle, "de progression de la justice sociale et de promotion du travail décent". A cette occasion, l’accent est mis sur la fin du travail des enfants que l’organisation considère comme un objectif majeur. L’Unicef estime que 152 millions d’enfants, dont la moitié a entre 5 et 11 ans, sont contraints de travailler, pour les trois quarts d'entre eux aux travaux agricoles.
L’alliance 8.7, un groupe d’Etats, s’engage à faire disparaître le travail des enfants à l’horizon 2025. C’est un des objectifs de développement durable listé par l’ONU. Ce concept de "travail des enfants", nous dit l’ONU, "fait référence à des travaux dangereux pour la santé et le développement physique, social ou mental des enfants, qui compromettent leur éducation, en les privant de toute scolarisation".
Reportage AFP
En règle générale, ce travail est une obligation économique. L’enfant apporte une aide à sa famille : corvée d’eau, surveillance des troupeaux et parfois travail manuel. Mais dans certains pays, le travail des enfants est considéré comme un apprentissage et s’impose culturellement. Ainsi au Malawi, 38% des enfants travaillent, soit plus de deux millions, dont un million impliqués dans des travaux dangereux.
"Notre culture est différente de celle des Blancs, parce que nous croyons en la formation des jeunes, pour qu'ils deviennent autonomes à l'âge adulte. Nous ne considérons pas cela comme du travail d'enfants. Nous les préparons aux responsabilités futures", explique un chef d’entreprise à l’AFP.
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