Madagascar: le face à face continue entre pouvoir et opposition
Mais il s'est déclaré prêt à organiser un référendum si c'est nécessaire pour régler la crise ouverte avec l'opposition. "Je reste au pouvoir. Je n'ai pas peur d'un référendum si c'est nécessaire".
Au même moment, un autre culte se déroulait dans le centre d'Antananarivo regroupant le chef de l'opposition Andry Rajoelina et ses partisans.
Réunis sur la place du 13-Mai, haut lieu des rassemblements de l'opposition, environ 3.000 fidèles, vêtus de blanc, priaient dans le recueillement pour la "fin des ténèbres" et "le retour de la lumière" à Madagascar.
La déclaration du président Ravalomanana de ne jamais démissionner fait suite à l'ultimatum lancé hier par Andry Rajoelina lui donnant quatre heures pour partir.
Rajoelina, 34 ans, surnommé TGV pour son caractère fonceur, estimait hier qu'il commandait l'armée et qu'il dirigeait désormais le pays. La "Haute autorité de transition" dont il se dit chef est censée organiser des élections "libres et équitables" d'ici deux ans.
Plus de 135 personnes sont mortes dans ce conflit depuis la début de la crise le 26 janvier.
Léa Zilber avec agences
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