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L’intervention armée se prépare mais la Libye "n’a pas peur"

Après des hésitations face aux révoltes de la Tunisie ou de l'Egypte, la France a réussi, avec la Grande-Bretagne, à convaincre le Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser la force contre Mouammar Kadhafi. _ Malgré l’annonce de frappes, la Libye n'a "pas peur" affirme Saif al-Islam, le fils et héritier politique de Mouammar Kadhafi. _ L' espace aérien a été fermé à tout trafic.
Article rédigé par franceinfo
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La Libye n'a “pas peur” après le vote à l'ONU d'une résolution prévoyant des frappes aériennes contre les forces gouvernementales, affirme ce matin l'un des fils de Mouammar Kadhafi, Seïf al-Islam Kadhafi.
_ “Nous sommes dans notre pays et avec notre peuple. Et nous n'avons pas peur,” a-t-il dit depuis Tripoli à l'émission de télévision américaine ABC News Nightline.

Alors que l’intervention armée se prépare, les forces fidèles au régime de Kadhafi bombardent, à l’arme lourde, Misrata, dernier grand bastion rebelle de l'Ouest libyen.
“Le bombardement a commencé il y a deux, trois heures et se
poursuit”, a rapporté Saadoune al Misrati, membre du mouvement anti-Kadhafi. Les tirs viseraient les populations civiles.
_ Les troupes du colonel Kadhafi ont lancé mercredi une offensive sur Misrata, ville de 300.000 habitants située à 200 km environ à l'est de Tripoli, avec le concours de chars et de pièces d'artillerie, selon des témoins.

L'armée libyenne va se déployer autour de Benghazi, fief des insurgés dans l'est de la Libye, sans y pénétrer et des unités antiterroristes vont y être envoyées pour désarmer les insurgés.
Les forces gouvernementales vont en outre aider les habitants à quitter la ville, a ajouté le fils de Mouammar Kadhafi.

Mikaël Roparz, avec agences

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