Libye : doutes autour du vrai-faux charnier de la prison de Tripoli
Depuis la prise de Tripoli et la chute de Mouammar Kadhafi, c'est le douzième charnier censé être découvert. Mais son origine, comme celle des autres, fait débat. L'ONG Human Right Watch la première a demandé aux autorités libyennes de ne pas chercher à exhumer des corps avec des méthodes qui pourraient compromettre leur identification.
Dans le cas de cette fosse commune découverte près de la prison d'Abou Salim, il s'agirait, selon le CNT, des victimes d'un massacre commis par les services de renseignement de Kadhafi en 1996. Massacre qui est indirectement aussi à l'origine de la dernière Révolution, puisque les premières manifestations en février dernier avait pour but de réclamer la libération de l'avocat des familles de victimes.
Sur ce site de 100 hectares, il y aurait, dit le pouvoir libyen, plus de 1.700 corps dont il faudrait prélever et comparer l'ADN. Mais faute de légistes sur place, il est impossible d'affirmer que les quelques os trouvés sont des ossements humains.
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