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Les pro-Ouattara contrôlent les "trois quarts" de la Côte d'Ivoire

L'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, Ally Coulibaly, assure aujourd’hui que les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale contrôlaient "les trois quarts" du pays et qu'elles feraient tout pour éviter la guerre civile. _ Les pro-Ouattara ont déjà pris Daloa, Duékoué et Issia, trois villes stratégiques de la "boucle du cacao", dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Ces villes étaient auparavant aux mains des forces fidèles de Laurent Gbagbo.
Article rédigé par franceinfo
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“Il y a les trois quarts du territoire ivoirien qui sont aujourd'hui entre les mains des forces républicaines, ce sont des forces de libération”, a déclaré Ally Coulibaly, deux jours après le début d'une offensive des combattants de Ouattara, qui ont progressé hier vers le sud.
“Les forces républicaines mettront tout en œuvre pour qu'il n'y ait pas de guerre civile”, a-t-il dit. “Il n'y aura pas de guerre civile, les choses vont se régler assez rapidement”, a-t-il assuré.
“Face à l'obstination de Laurent Gbagbo, il a fallu recourir à la force, les Ivoiriens ont donc pris leur destin en main pour éviter le massacre des populations civiles”, a-t-il justifié.

_ L'ambassadeur nommé par Alassane Ouattara a estimé que Laurent Gbagbo n'avait “plus d'argent”. “Il fait du saupoudrage, il continue d'acheter quelques personnes mais réellement il n'a aucun moyen pour payer les fonctionnaires”, a dit Ally Coulibaly.

_ Les combattants soutenant Alassane Ouattara ont rapidement progressé hier vers le Sud ivoirien, menaçant le régime du chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo, qui a demandé un “cessez-le-feu immédiat”.

Le bilan officiel des combats, qui ne tient pas compte des dix morts de lundi, fait état de 462 tués. Près d'un million d'habitants d'Abidjan ont en outre quitté la ville depuis la reprise du conflit et 112.000 Ivoiriens ont trouvé refuge au Liberia.
L'Onu enquête par ailleurs sur des informations selon lesquelles 200 ressortissants maliens, burkinabés, sénégalais, guinéens et togolais auraient été tués près de Giglo, au sud-ouest de Duékoué.

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