Le Gabon au bord du chaos
Manifestations, scènes de guérilla, répressions. On m’a volé mon élection clame le principal opposant Jean Ping. La capitale Libreville est quadrillée par l’armée.
Libreville sous haute tension. Des policiers démantèlent des barrages montés par les opposants. Un peu partout les traces du chaos. Les forces de l’ordre quadrillent le centre. Les habitants sont terrés chez eux. La capitale gabonaise a des allures de ville morte et meurtrie. Les magasins ont été pillés, les bâtiments ont été incendiés et des heurts ont repris dans la soirée.
6 000 voix d’écarts
La nuit dernière, c’est l’Assemblée nationale qui a brûlé pendant plusieurs heures. Le quartier général de l’opposant de Jean Ping qui a été pris d’assaut par la garde républicaine. Au moins trois personnes ont été tuées. Les incendies regardent depuis hier. Des centaines d’opposants à Ali Bongo contestent la victoire du président sortant. 200 policiers anti-émeutes tentent de disperser les manifestants mais la foule continue de crier sa colère. Ali Bongo aurait gagné avec moins de 6 000 voix d’avance.
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