La mort des sept otages étrangers au Nigeria "semble fondée"
Ansaru a annoncé samedi avoir tué deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et un Britannique qui travaillaient pour la société libanaise de construction Setraco.
L'exécution des sept otages étrangers enlevés au Nigeria et revendiquée par Ansaru, n'est pas confirmée. En revanche, cette annonce du groupe islamiste nigérian "semble fondée", a réagi dimanche 10 mars le ministère des Affaires étrangères italien dans un communiqué. Ansaru a annoncé samedi avoir tué deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et un Britannique qui travaillaient pour la société libanaise de construction Setraco et avaient été enlevés le 16 février.
Rome et Athènes croient en la mort des otages
"Les vérifications effectuées en coordination avec les autres pays intéressés nous entraînent à retenir fondée l'information sur le meurtre des otages enlevés le mois dernier au Nigeria", indique le communiqué du ministère italien. "Le gouvernement italien exprime sa plus ferme condamnation" de ces meurtres et dénonce "une violence barbare et aveugle", a-t-il précisé.
Même réaction à Athène, ou le ministère grec des Affaires étrangères écrit dans un communiqué que "les informations disponibles suggèrent que le citoyen grec enlevé au Nigeria avec six autres ressortissants d'autres pays est mort".
Aucune action militaire n'a été tenté pour les libérer
Selon le réseau américain de surveillance des sites islamiques SITE, le groupe Ansaru a déclaré dans son communiqué avoir été "poussé à exécuter les otages", après des "actions menées par les gouvernements britannique et nigérian pour libérer ces personnes, et aux arrestations et aux exactions qu'ils auraient perpétrées."
Or, ces informations ont été démenties par le gouvernement italien. "Aucune intervention militaire dont l'objectif aurait été de libérer les otages n'a jamais été tentée de la part des gouvernement intéressés", poursuit le communiqué, fustigeant "une expression aberrante de fanatisme odieux et intolérant."
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