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L'Union européenne met la pression sur Laurent Gbagbo

Les 27 ont décidé hier soir de prendre des sanctions à l'égard du président sortant ivoirien et de ceux qui s'opposent à une "transition démocratique pacifique". Depuis plusieurs semaines, la Côte d'Ivoire vit avec deux présidents. Alassane Ouattara, donné gagnant par une commission électorale indépendante, et Laurent Gbagbo, porté vainqueur par le Conseil constitutionnel acquis à sa cause. Seule solution pour éviter les sanctions européennes pour Gbagbo : quitter le pouvoir.
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Les vingt-sept ministres européens des Affaires étrangères ont décidé hier à Bruxelles de sanctions sévères contre "tous ceux qui ont refusé de se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu et font obstruction au processus de paix et de réconciliation nationale", entendez le Président sortant Laurent Gbagbo et ses fidèles. Ils se verront notamment interdire de séjour en Europe et leurs avoirs dans l'UE seront gelés.

Cette "liste de sanctions éventuelles " est à prendre "aussi vite que possible", explique la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, tout en espérant que le gouvernement sortant réagira "avant que nous atteignons ce stade", poursuit-elle.

Déjà condamné par l'ONU, l'Union Africaine et la Cédéao (Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest), Laurent Gbagbo, qui conteste à son opposant Alassane Ouattara la victoire à l'élection présidentielle du 28 novembre, semble désormais bien seul sur la scène internationale.

Cécile Mimaut, avec agences

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