L'impasse en Côte d'Ivoire: et maintenant?
Que peut-il se passer maintenant? Laurent Gbagbo peut-il reculer devant la communauté internationale, et un éventuel embargo et reconnaitre le vote des Ivoiriens? Ou le troisième tour va-t-il se jouer dans la rue?
D'un coté donc Laurent Gbagbo, le président sortant, dont chaque élection est contestée. Son point fort, le soutien de l'armée. Parmi les ambassadeurs étrangers qui assistaient à sa prestation de serment, deux pays alliés, l'Angola et le Liban. Laurent Gbagbo se retrouve seul contre une bonne partie de la communauté internationale. Il en a l'habitude, c'était le cas depuis l'éclatement de la crise
politico-militaire de 2002.
De l'autre son ancien Premier ministre, Alassane Ouattara, soutenu par l'ex Premier ministre de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, le leader de l'ex-rébellion des Forces nouvelles qui tient le nord du pays depuis le putsch manqué de septembre 2002. Mais aussi par l'ONU et les grandes capitales occidentales. Et par le FMI. Dominique Strauss-Kahn, son directeur général a affirmé que qu'il était
“absolument certain, en pratique, que le FMI
travaille avec des gouvernements reconnus, reconnus par les
Nations unies”, autrement dit pas avec la Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo.
Alassane Ouattara a donc lui aussi a prêté serment "en qualité de président", par courrier adressé au Conseil constitutionnel.
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