L'hommage des chefs d'Etat étrangers à Omar Bongo
Les obsèques nationales de M. Bongo se poursuivront jusqu'au 18 juin, date à laquelle il doit être inhumé dans sa région natale, le Haut-Ogooué (sud-est). Le Premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong ne devrait finalement démissionner qu'après l’inhumation. La démission du Premier ministre avait dans un premier temps été annoncée comme imminente samedi.
"Le Premier ministre s'est entretenu deux fois aujourd'hui (dimanche) avec la présidente" intérimaire Rose Francine Rogombé, a affirmé une source proche des services du chef du gouvernement. "Ils sont tombés d'accord sur une démission qui interviendrait à la fin des obsèques", soit après l'inhumation d'Omar Bongo jeudi, a-t-elle ajouté.
Saisie par Mme Rogombé, la Cour Constitutionnelle a décidé vendredi que "les fonctions du gouvernement (cessaient) automatiquement à l'issue de la prestation de serment du président de la République, élu ou désigné".
Nicolas Sarkozy se rendra à Libreville pour assister aux obsèques. Le président français avait salué un ami fidèle de la France et une haute figure de l'Afrique après la mort d'Omar Bongo et exprimé beaucoup de "tristesse et d'émotion". "La France, fidèle à sa longue relation d'amitié, demeure, dans cette épreuve, aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple", écrivait-il.
L'ex-président français Jacques Chirac assistera lui aussi aux obsèques. Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy avait décidé de s'y rendre et en a informé l'Elysée. Nicolas Sarkozy lui a alors proposé de faire partie de la délégation française. Les deux hommes devraient cependant, "pour des raisons techniques", voyager dans deux avions différents partant de Paris et y revenant le soir même, selon l'entourage de M. Chirac.
Jacques Chirac, 76 ans, ainsi que son épouse Bernadette, avaient salué lundi la mémoire du président gabonais, qui "aura réussi à s'imposer comme un sage" contribuant "à la paix et à la stabilité de l'ensemble du continent" africain.
Caroline Caldier, avec agences
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