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L'ex-otage française en Centrafrique, Claudia Priest, est de retour en France

Elle avait été libérée vendredi après cinq jours de détention aux mains des milices anti-balaka. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Claudia Priest entourée par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et ses proches, lors de son arrivée à l'aéroport de Villacoublay (Yvelines), le 25 janvier 2015.  (BERTRAND GUAY / AFP)

L'ex-otage française en Centrafrique, Claudia Priest, est arrivée en France, à l'aéroport de Villacoublay (Yvelines), dimanche 25 janvier. Elle avait été libérée vendredi après cinq jours de détention aux mains des milices anti-balaka. Cette humanitaire de 67 ans affirme avoir été frappée et menacée de mort par ses ravisseurs. L'archevêque de Bangui a servi de médiateur lors des négociations pour sa libération. 

Elle a été accueillie à sa descente de l'avion, un Falcon estampillé République française, par son mari Armand, ses enfants Bérangère et Florent, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

"Je suis contente de retrouver le sol français"

Claudia Priest a remercié brièvement toutes les personnes qui sont intervenues pour aider à sa libération. "Je suis contente de retrouver le sol français, même si le sol centrafricain est aussi un peu ma patrie", a-t-elle déclaré, la voix émue.

"Je suis contente de retrouver le sol français", dit l'ex-otage en Centrafrique (FRANCE 3)

"Une prise d'otages, c'est toujours extrêmement violent, a réagi ensuite le ministre, mais quand en plus il s'agit d'une personne qui donne une grande partie de sa vie aux Centrafricains, c'est encore plus violent."

Une mission de deux semaines 

Arrivée en Centrafrique le 6 janvier pour une mission de deux semaines pour le compte de l'ONG médicale catholique Codis (Coordination diocésaine de la santé), fondée par son mari, Claudia Priest avait été enlevée lundi, puis libérée vendredi.

Les auteurs de l'enlèvement de la Française, le premier en Centrafrique depuis le début de l'intervention militaire française "Sangaris" dans ce pays en décembre 2013, protestaient contre l'arrestation de Rodrigue Ngaïbona, dit "général Andjilo". Il s'agit de l'un de leurs chefs, soupçonné d'être l'un des meneurs de massacres de musulmans dans la capitale centrafricaine.

 

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