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Le Kenya aux prises avec des trafiquants chinois sur son sol

Trois trafiquants chinois ont été appréhendés début janvier 2019 à Kilimani, quartier résidentiel de Nairobi. Dans leur maison s'entassait une grande quantité d'objets dont une peau de léopard, des défenses d'éléphant, des cornes de rhinocéros, mais aussi une tortue vivante. La communauté chinoise au Kenya répond ainsi illégalement à la forte demande asiatique pour ces denrées prohibées.

Article rédigé par franceinfo Afrique
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Ce très beau spécimen de tortue, emporté le 8 janvier 2019 par un agent du Kenya Wildlife Service (Agence de conservation de la nature), doit son salut au démantèlement d'un réseau de trafiquants chinois, spécialisés dans l'ivoire et les animaux protégés.  (THOMAS MUKOYA / REUTERS)

Ce sont les voisins qui ont donné l'alerte à cause d'une odeur pestilentielle. Lors de leur descente dans le logement, les policiers ont trouvé trois personnes de nationalité chinoise, une de nationalité kényane, de nombreux chiens en piètre condition, de l'alcool et des cigarettes de contrebande, une forte somme d'argent liquide et des kilos de viande. Les enquêteurs pensent qu'il pourrait s'agir de gibier.

Avec le resserrement des liens économiques entre la Chine et le Kenya depuis une dizaine d'années, le nombre de Chinois s'établissant dans ce pays d'Afrique de l'Est augmente et avec, de ce fait, les trafics liés à cette communauté.

Exemple, malgré l'engagement d'un nombre croissant de pays, dont la Chine contre la vente de l'ivoire, et autres matières issues d'animaux sauvages, le commerce frauduleux se perpétue. En 2017, plus de 100 kg de corne de rhinocéros du Kenya contenus dans de simples valises en partance pour le Vietnam et la Chine ont été saisies.

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