Impasse militaire en Libye ?
Si la Grande-Bretagne a consenti l'envoi de militaires britanniques sur le sol libyen, officiellement pour conseiller les rebelles, la France elle demeure hostile à cette idée. C'est en substance ce qu'a précisé hier le Premier ministre François Fillon. Mais en gage de bonne volonté, Nicolas Sarkozy recevra aujourd'hui à l'Elysée Moustapha Abdeljalil, le chef du Conseil national de transition (CNT) libyen.
Si les insurgés réclament une intervention terrestre, c'est que la situation sur le terrain ne leur est pas favorable. Les 3.000 sorties des avions de la coalition n'auraient détruit que 35% des capacités militaires du colonel Khadafi.
Trois quarts des victimes seraient des civils
Les combats et les bombardements continuent dans la région de Misrata, à l'est de Tripoli. Et les enterrements se succèdent. La guerre aurait fait 10.000 morts et 50.000 blessés en deux mois. Bilan invérifiable, mais les trois quarts des victimes seraient des civils.
Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, s'est dit mardi soir "très optimiste" et sûr que le régime allait l'emporter. "Nous allons vaincre" , a-t-il déclaré lors d'une émission télévisée sur sa chaîne Allibya, assurant que "la situation évolue chaque jour en (notre) faveur".
Caroline Caldier, avec agences
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