Cet article date de plus de huit ans.
Afrique : ces présidents au pouvoir depuis des décennies
Publié le 27/03/2016 16:21
Mis à jour le 30/03/2016 12:21
Denis Sassou Nguesso, 72 ans, a été réélu, le 20 mars 2016, président de la République du Congo Brazaville. Un pays qu’il dirige d’une main de fer depuis 32 ans. Comme lui, de nombreux chefs d’Etats africains, arrivés au pouvoir par la force ou pas, s’accrochent à leur fauteuil présidentiel. Voici le top 5.
Guinée Equatoriale : Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 73 ans, détient le record de longévité. Il est à la tête de ce petit pays d’Afrique centrale depuis 36 ans et brigue un nouveau mandat. L’élection présidentielle est prévue en avril 2016. Le président milliardaire fera-t-il mieux qu’en 1995 ? Il avait été élu avec plus de 95,37% des voix. (AFP /Pius Utomi Ekpei )
Angola : José Eduardo Dos Santos, 73 ans et…36 ans de règne dans cette ancienne colonie portugaise. Investi chef de l’Etat en 1979, il a renforcé son pouvoir au fil des ans et continue de durcir la répression contre l’opposition. Il contrôle aujourd’hui l’ensemble des institutions du pays. Il promet de «quitter la vie politique en 2018 ». (AFP/ Stephane de Sakutin )
Cameroun : Paul Biya, 83 ans. Il règne sans partage sur le pays depuis son arrivée au pouvoir en 1982. Depuis, il cumule les mandats. Il a été réélu en 2011 et restera chef d’Etat jusqu’en 2018 dans ce pays où répression et corruption font bon ménage. Paul Biya est plus souvent à l’étranger que dans son pays. (REUTERS/ Philippe Wojazer)
Yoweri Museveni, 71 ans est au pouvoir depuis 30 ans. Arrivé par la force en janvier 1986, il est confirmé dix ans plus tard par les urnes lors de la première élection pluraliste. Le président élu ne fait que se succéder à lui-même. En février 2016, il gagne comme d’habitude dès le premier tour et rempile pour un cinquième mandat de 5 ans. (AFP/ Isaac Kasamani)
Zimbabwe : Robert Mugabe 92 ans et président depuis 29 ans. C’est le plus vieux chef d’Etat en exercice du monde. L’homme qui a apporté l’indépendance à son pays a fini par le plonger dans la crise économique. Ne lui parlez surtout pas de sa succession. «Voulez-vous que je vous donne un coup de poing ? » à-t-il rétorqué à un journaliste en mars 2016 pour rappeler qu’il est en pleine forme.
Son parti l’a déjà désigné candidat pour la présidentielle de 2018. (Reuters/ Philimon Bulawayo)
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Partagez sur whatsApp (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez sur facebook (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez par email (Nouvelle fenêtre)
Partagez (Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.