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Le blockchain, la technologie qui pourrait donner vie à des cadastres virtuels

De nombreux pays ne disposent pas d'un cadastre fiable. Une solution technologique pourrait mettre fin aux problèmes liés à la question foncière. L'idée fait son chemin au Ghana.
Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un petit drapeau ghanéen sur la carte du pays (LEX VAN LIESHOUT ANP XTRA / ANP)

 
La technologie blockchain, derrière la monnaie virtuelle du Bitcoin, se profile comme une solution pour régler la question foncière dans certains pays. L’ONG Bitland, qui vient d’être distinguée par l’observatoire Netexplo, a lancé en 2015 un projet de cadastre numérique au Ghana. Un pays, à l’instar de ses voisins, où les questions liées à la propriété foncière sont source de tensions.

L’Etat ghanéen détient et gère environ 20% des terres. Pour le reste, c’est le droit coutumier qui prévaut. Un système transactionnel confus, un mauvais archivage, un système défaillant d’adjudication et une mauvaise application du droit sont quelques-uns des problèmes qui rendent la question foncière délicate au Ghana, selon un rapport de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Une bonne idée qui attend d'être concrétisée
Le blockchain est «un registre public, tel un grand livre de compte, où sont inscrits l'ensemble des échanges effectués entre les utilisateurs de cette Blockchain depuis sa création, explique-t-on sur La Tribune dans un article consacré à la technologie. «Tous ces échanges sont consultables par tout un chacun qui peut en vérifier la validité, et ne sont pas falsifiables.» Appliqué au foncier, il permettrait d'abord de localiser avec précision le bien grâce notamment à ses coordonnées GPS. Ensuite, vendeurs et acheteurs auraient toutes les informations et les documents nécessaires pour effectuer dans les meilleures conditions leurs transactions, y compris financières.
 
Les avantages de la technologie sont incontestables. Mais au Ghana ou au Honduras, des pays qui ont été associés à l'idée de ce cadastre virtuel, les projets ne sont pas encore concrets. L’entreprise américaine Factom, spécialiste du blockchain, avait annoncé que le Honduras avait fait appel à ses services pour en constituer un. Il n’est pas près de voir le jour selon les dernières informations fournies par le responsable de la société en décembre 2015

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