Cet article date de plus de huit ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Lors de ces manifestations, deux ans après le printemps arabe égyptien, près de cent agressions sexuelles ou viols (vêtements arrachés, attouchements, viols collectifs) ont été recensés sur et aux abords de la place Tahrir au Caire, entre le 28 juin et le 2 juillet 2013. Certaines femmes, égyptiennes ou étrangères, ont été «battues avec des chaînes métalliques, des bâtons, des chaises, et attaquées avec des couteaux», selon l'ONG Human Rights Watch, qui avait recueilli plusieurs témoignages. Mis en lumière à l'occasion de ces événements, le phénomène, à la fois très répandu dans le monde arabe et peu réprimé en Egypte, a fait une apparition subite le 31 décembre 2015 à Cologne en Allemagne, à plus de 4.600 km du Caire. Le mode opératoire baptisé «taharrush gamea», littéralement le «harcèlement collectif», était identique. Il consiste à encercler sa victime dans une foule, à la séparer de ses amis, et à l'entraîner pour l'agresser en groupe. L'album de Ferenc (scénario) et Bast (dessin) - La Boîte à Bulles -, parrainé par Amnesty International, mêle le propos choc à la pédagogie.
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