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Egypte : 23 militants pro-démocratie condamnés à 3 ans de prison pour manifestation illégale

Le pouvoir égyptien mène une répression implacable contre toute opposition.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Les militants pro-démocratie Alaa Abdel Fattah et sa sœur Sanaa Seif (en haut, au centre), lors des funérailles de leur père, au Caire (Egypte), le 28 août 2014. (HASAN MOHAMED / AFP)

Ils s'opposaient aux lois restreignant le droit de manifester. Vingt-trois militants pro-démocratie ont été condamnés, dimanche 26 octobre, en Egypte, à trois ans de prison pour "participation à une manifestation illégale, vandalisme et entrave au trafic routier", en juin dernier. Ils ont également été condamnés à payer une amende de 10 000 livres égyptiennes (environ 1 100 euros) chacun.

"Un jugement politique"

"C'est un jugement politique, sans base légale", estime Ahmed Ezzat, un avocat de la défense, qui peut encore faire appel. Parmi les condamnés figurent deux célèbres militantes des droits de l'Homme, Yara Sallam et Sanaa Seif, la sœur de Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte de 2011 et dissident de longue date, lui-même actuellement jugé pour des chefs d'accusations similaires.

Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, le nouveau pouvoir mène une répression implacable contre toute opposition, islamiste comme laïque. Les autorités ont ainsi adopté en novembre dernier une loi controversée limitant le droit de manifester.

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