Crash en Egypte : pourquoi la thèse de l'attentat prend de l'ampleur
Les premières révélations de la compagnie Metrojet font état d'un appareil en parfait état. L'hypothèse de l'attentat est privilégiée en attendant l'analyse des boîtes noires.
224 personnes sont décédées dans le crash d'un avion russe dans le désert du Sinaï, samedi 31 octobre. L'Airbus était parti de Charm el-Cheikh en Egypte et devait rallier Saint-Pétersbourg. Ce lundi 2 novembre, la compagnie Metrojet s'est exprimée.
Aucun appel de détresse n'a été émis. La compagnie aérienne écarte le scénario d'un problème technique. "Aucun défaut tel qu'une panne de moteur, aucune défaillance des systèmes ne peut conduire à la dislocation de l'avion en vol. Seule une action extérieure peut expliquer cette dislocation de l'appareil", déclare Alexander Smirnov, directeur général de Metrojet.
L'appareil était en très bon état
Les enquêteurs comptent sur les boîtes noires, quasi intactes, pour comprendre les raisons de la catastrophe. Mais la position de Metrojet donne du crédit à la thèse de l'attentat. L'avion s'est bien disloqué dans les airs et ne s'est pas écrasé entier au sol, comme dans la plupart des crashs accidentels. Les débris sont éparpillés sur 20 km². L'appareil, qui volait depuis 18 ans, était en très bon état. Il avait été révisé totalement en 2014.
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