Crash en Égypte : les autorités russes silencieuses face à l'hypothèse de l'attentat
L'analyse des boites noires rend de plus en plus probable la piste de l'attentat. France 2 fait le point sur les réactions en Russie.
La piste de l'attentat se confirme concernant le crash de l'Airbus A321 dans le Sinaï égyptien. David Cameron, Premier ministre britannique et le président des États-Unis, Barack Obama avaient de manière quasi simultanée évoqué l'hypothèse d'une bombe. Quelle est la position russe ? Le journaliste Dominique Derda fait le point depuis Moscou. "Toujours pas de confirmation côté russe, mais très clairement, le ton ici a changé. Si Valdimir Poutine a décrété la suspension immédiate de tous les vols à destination de l'Égypte, c'est bien parce qu'il craint un nouvel attentat et pas une panne mécanique à bord d'un avion", commente le journaliste.
Riposte russe ?
Que peut-on attendre désormais de la réaction du chef d'État russe ? "Vladimir Poutine n'est pas homme à rester les bras croisés. La question c'est où va-t-il réagir et comment. Une intervention en Égypte parait totalement exclue, mais la Russie pourrait fournir à l'armée égyptienne des armes, des munitions pour aller traquer des jihadistes dans les montagnes du Sinaï. En Syrie, c'est beaucoup plus probable, la Russie dispose là bas de nombreux avions, d'hélicoptères. Une opération d'envergure contre la ville de Raqqa fief de l'État islamique n'est absolument pas exclue. Un journaliste russe spécialiste des questions militaires me disait tout à l'heure 'avec Vladimir Poutine tout est possible'", conclut Domnique Derda.
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