Crash en Égypte : les autorités égyptiennes prudentes face à la thèse de l'attentat
Le pouvoir égyptien reste très prudent face à la piste d'une bombe dans l'appareil. France 2 fait le point.
Les autorités égyptiennes qui dirigent l'enquête se refusent toujours à parler d'attentat une semaine après le crash de l'Airbus A321 russe dans le Sinaï égyptien. Attentat ou accident, les Égyptiens pour l'heure ne se prononcent pas. Ce samedi 7 novembre au matin, le ministre des Affaires étrangères égyptien devant quelques journalistes a dit qu'aucune hypothèse ne ressortait à ce stade de l'enquête sur le crash.
Conférence de presse
Pour les Anglais et les Américains en revanche, la thèse de l'attentat à la bombe est fortement privilégiée. D'après certains experts, les deux boîtes noires indiquent que tout était normal à l'intérieur de l'avion jusqu'à la 24e minute de vol. Ensuite, elles ont cessé brutalement de fonctionner. Pour ces experts, l'hypothèse d'une explosion due à un incendie ou un problème technique est hautement improbable. Selon la presse américaine, des écoutes de communications de responsables de l'organisation État islamique accréditeraient également la thèse de l'attentat. En attendant d'y voir plus clair dans l'enquête, le rapatriement des touristes britanniques et russes se poursuit. Les responsables de l'enquête feront le point cet après-midi vers 16 heures dans une conférence de presse très attendue.
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