Crash en Egypte : Américains et Britanniques convaincus par la thèse de la bombe
La France déconseille à ses ressortissants de se rendre à Charm el-Cheikh. Arnaud Comte rapporte pour France 2 les derniers éléments sur le crash qui a fait 224 morts.
"Par précaution", la France déconseille Charm el-Cheikh, station balnéaire égyptienne, à ses ressortissants, rapporte sur place Arnaud Comte. Le 31 octobre, un Airbus russe s'est écrasé dans le désert du Sinaï. 224 personnes sont mortes dans le drame.
La décision de Paris intervient avant même les résultats de l'enquête. "C'est dire à quel point aujourd'hui, la thèse d'un attentat terroriste est privilégiée, même si ici, officiellement, les autorités égyptiennes estiment qu'il s'agit de pures spéculations", ajoute le journaliste de France 2.
L'analyse des boîtes noires s'éternise
Aujourd'hui, il y a une opposition entre les Egyptiens et les Russes d'un côté et les Britanniques et les Américains de l'autre. Ces derniers "sont convaincus qu'il y avait une bombe à bord", déclare Arnaud Comte, qui s'appuie sur les révélations ce 6 novembre du quotidien britannique The Times, selon lequel les services de renseignements ont intercepté des conversations électroniques laissant penser qu'il y avait un engin explosif à bord.
L'analyse des boîtes noires se poursuit au Caire. Une étape déterminante "qui semble prendre un peu plus de temps que prévu", conclut le reporter.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.