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Rapport du FMI: l’économie tunisienne à l’épreuve de nombreux défis
Une équipe du Fonds monétaire internationale s’est rendue en Tunisie pour évaluer les performances économiques. Malgré de nombreuses améliorations, le FMI relève de nombreux défis.
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En mai 2017, les autorités tunisiennes annonçaient l’arrestation de plusieurs hommes d’affaire pour une opération «mains propres». C’est l’un des points positifs soulignés par le FMI dans son rapport. Toutefois, l’institution internationale juge que les «défis subsistent».
En 2017, la croissance devrait s’établir à 2,3% du PIB. C’est un motif de satisfaction, car la croissance de la richesse nationale est plus élevée que les années qui ont suivi la révolution, mais encore plus faible que celle des années Ben Ali. Cette embellie est due à une reprise dans le tourisme et l’agriculture.
Toutefois, l’augmentation des prix, estimée par le Fonds à 5.5% au moins de juin, a encouragé l’augmentation du déficit budgétaire, jugée «élevé» par le FMI (-6,1% du PIB en 2016). De même, la dette publique est estimée à 65% du PIB. Selon les chiffres officiels, elle était estimée à seulement 41% du PIB en 2010, avant le début de la révolution.
Dans son rapport, le FMI préconise surtout des réformes structurelles portant sur des domaines clefs tels que la fonction publique, les retraites, l’éducation et la santé.
Depuis le départ de Ben Ali, dont le régime contrôlait l’économie du pays, la Tunisie est observée de toutes parts. Avec des attentats sur son territoire, le pays a subi une baisse significative du tourisme. Entre 2010 et 2015, le nombre de nuitées globales a chuté de plus de moitié. Toutefois, le secteur retrouve du dynamisme, sans encore atteindre sa grandeur passée.
Depuis 2011, la Tunisie fait figure d’exemple en matière de transition démocratique et de droits. Mais les performances économiques et la situation sociale restent encore un frein.
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